Doter une entreprise multinationale d’un système de gestion des accès à la fois fiable et souple, performant et simple constitue un projet d’envergure et sans véritable fin, certains sites pouvant fermer leur portes tandis que d’autres apparaissent ailleurs.
Partir des systèmes en place
Il est rare qu’un responsable sécurité ou IT se retrouve devant une page blanche quand il s’agit de gérer les systèmes d’accès dans une société présente dans plusieurs pays, ou au moins sur plusieurs sites.
Il existe généralement déjà des portiques, des badgeuses ou d’autres équipements similaires dans certains établissements de la société.
Dès lors, la solution de contrôle d’accès devra avant tout être compatible avant les terminaux d’identification déjà en place, quelle que soit leur technologie (même si les badges multi-technologies sont aujourd’hui majoritaires). On parle alors de « solutions ouvertes ».
Elles sont capables de fonctionner avec l’existant et d’accueillir des équipements périphériques supplémentaires par la suite (dispositif de contrôle d’accès par badge, etc.).
Gérer le local en multi sites
Pour s’y retrouver dans un ensemble d’une telle complexité, le nom du site constitue une donnée de premier ordre : chaque utilisateur est caractérisé selon la liste de sites dans lesquels il peut pénétrer, et dans desquels il a bénéficie de certains droits définis.
Dans chaque site, une administration locale permet la gestion des accès de chaque visiteur. Le tout est contrôlé par une administration générale.
Quand l’entreprise possède des établissements répartis dans plusieurs pays, le système de gestion des accès devra également gérer les fuseaux horaires, ou les heures d’hiver et d’été. Autant de critères locaux qui contribuent à complexifier la gestion de la base de données constituée par les autres critères utilisateurs.
Si elle peut être effectuée manuellement, au coup par coup, dans une entreprise de taille limitée, l’attribution des droits de chaque utilisateur grâce à des critères prédéfinis (service, statut, site de rattachement, etc.) doit forcément être automatisée dans une multinationale.
Un défi technique qui implique les équipes SI, mais aussi RH et managériales, qui doivent participer à l’élaboration et à l’évolution d’une base de critères riche, pertinente et favorisant la combinatoire de données.